Les actualités brandtech du mois – novembre 2023

Les législations européennes sur l’IA, ce qu’il faut retenir !

Annoncée en avril 2021, la loi européenne censée cadrer l’activité de l’Intelligence Artificielle en Europe ne sortira probablement pas cette année. Et pour cause, les législateurs européens peinent à s’entendre sur certains projets de loi proposés, à titre d’exemple le texte de régulation des systèmes tel que ChatGPT, ou encore la question de la publication des données d’entraînements des systèmes d’IA protégées par un droit d’auteur.

Dans la course vers l’IA, l’Espagne s’est rapidement démarqué en créant le premier organisme européen de réglementation, l’AESIA (Agence Espagnole de Supervision de l’Intelligence Artificielle), qui a pour objectif de surveiller et d’évaluer les incidences de l’IA sur la société. L’Allemagne, à son tour, a présenté un plan d’action ayant pour but d’encourager les investissements dans la recherche sur l’IA, et enfin, le Royaume-Uni a publié un livre blanc sur la réglementation de l’IA, axé sur des principes de transparence et d’équité.

En savoir plus sur Siécle Digital

Un pas vers le made in France en IA générative

Docaposte, la filiale numérique de La Poste, lance une première solution d’IA générative en France, en partenariat avec LightOn, Aleia et NumSpot. Une solution dite « souveraine et industrielle » qui propose un agent conversationnel, en capacité de comprendre le langage naturel.

L’objectif est de maîtriser la chaîne de valeur souveraine de la donnée et de l’IA, afin d’optimiser l’efficacité des différents métiers et processus. Tout juste sortie, la solution est déjà utilisée dans le secteur médical, permettant la sécurisation du traitement de la donnée sensible des patients.

En savoir plus sur le Communiqué de Presse de Docaposte et Les Echos

Découvrez également le cas concret de Concentrix + Webhelp sur l’utilisation de l’IA générative, afin d’amélioration les processus de vente B2B complexes.

L’inertie du marché de la publicité digitale face au monde post-cookies

Maintes et maintes fois décalée, la fin des cookies-tiers est encore bien prévue pour 2024. Le marché de la publicité semble peu préoccupé par ce gros changement, et les acteurs du secteur ne semblent pas encore prêts. Faut-il vraiment s’inquiéter ?

Pour les annonceurs, les cookies-tiers ne représentent qu’une variable d’ajustement et pèsent peu dans les budgets médias. Cependant, les multiples échéances décalées de Google ont causé à la fois un désarroi auprès des acteurs du marché et une difficulté à saisir les enjeux du monde cookieless. Les outils d’achat programmatique ne sont pas encore compatibles aux solutions sans cookies-tiers, et la mesure de l’efficacité des campagnes publicitaires demeure une problématique sans solution pour le moment. Il est donc primordial de saisir le temps restant avant la fin des cookies tiers pour trouver des solutions adaptées et ainsi se tenir prêt à cette transition inévitable.

En savoir plus sur Minted avec cet article, et cette keynote présentée lors de l’événement Future of Cookieless.

Les nouvelles initiatives de YouTube pour lutter contre la désinformation

YouTube a investi dans la couverture de l’actualité multiformat pour éviter la diffusion des fausses informations par le biais de sa plateforme. Pour ce faire, deux initiatives ont été mises en place.

D’abord, le lancement d’une page de visionnage immersive dédiée aux actualités, qui regroupe tous les contenus en provenance de sources crédibles. Ensuite, le lancement d’un programme Shorts Innovation pour les actualités, qui offre des subventions financières et un soutien d’experts aux organisations.
A travers ces initiatives, YouTube vise à encourager les éditeurs de presse à se lancer dans la création de contenus d’actualité, en leur offrant les ressources nécessaires et en favorisant l’émergence d’un nouvel écosystème d’actus courtes.

En savoir plus sur mind Media et sur le blog de YouTube

Le triomphe de Microsoft face à Google dans l’IA

Les géants de la tech ont dévoilé leurs résultats financiers et le verdict est tombé !

Microsoft remporte la confrontation avec Google grâce à la croissance sur l’IA d’Azure. La société tech a annoncé une croissance de 29 % de son activité cloud au cours du premier trimestre 2023, dépassant ainsi les estimations de Wall Street (27 % de croissance estimé). Quant à l’activité cloud de Google, celle-ci a enregistré 8,41 milliards de dollars, face à 8,6 milliards attendus, se plaçant ainsi en 3ème position après Amazon et Microsoft.
En résumé, la dynamique dans le secteur du cloud est bouleversée. Cependant, avec le besoin grandissant d’infrastructure cloud des entreprises lié à l’émergence des cas d’usage de l’IA générative, le paysage pourrait être amené à évoluer en redistribuant ainsi les cartes entre les géants de la tech.

En savoir plus sur Les Echos

‍